jeudi, décembre 21, 2006

Arbre Blessé

Les blessures qu’on reçoit
Sont un peu comme les feuilles mortes
Qui restent accrochées tout l’hiver à la branche.
Il faut bien qu’elles tombent
Pour laisser la place aux bougeons.
Pour cicatriser, il est important de s’ouvrir
Comme les feuilles d’un arbre.
Un arbre qui n’accueille pas une nouvelle floraison
Se dessèche et finit par mourir


Tim Guénard

mercredi, décembre 20, 2006

Coeur porteur


Les gens te pèsent?

Ne les portent pas sur tes épaules.

Porte-les dans ton cœur !

Dom Helder Camara

mardi, décembre 19, 2006

Divin hasard


Le hasard

Est le chemin que Dieu prend

Quand il veut passer inaperçu.


Alain Noel

jeudi, décembre 14, 2006

Le pouvoir du sourire


Tu penses qu’il est difficile de sourire
Quand on est malheureux ;
Il est encore plus difficile
D’être malheureux quand on sourit.

François Carignon
"Jade et les sacrés mystères de la vie"

mercredi, décembre 13, 2006

Paroles à nourrir


Jésus ne nous a pas

donné des conserves

de paroles à garder,

mais il nous a donné

des paroles vivantes

à nourrir.


Charles Péguy

vendredi, décembre 08, 2006

Attention! Prière.


La prière
Commence par
Une certaine attention
A l’existence.

Michel Rondet

jeudi, décembre 07, 2006

Tentations révélatrices


Quand vous affrontez courageusement les tentations,
ce n'est pas la tentation qui vous rend fidèles et constants ;
elle révèle seulement les vertus de constance et de courage
qui étaient déjà en vous, mais de façon cachée.

Origène

Fausse route

En ceci consiste le péché :
Pas une transgression à un code de la route divin,
Comme une interprétation légaliste le laisse accroire,
Mais un errement loin de la voie du bonheur.
Puisque les honneurs, les plaisirs et les richesses
Sont des biens réels mais finis
Y placer son bonheur
C’est pécher


Pascal Ide

mercredi, décembre 06, 2006

Drogue trompeuse


Le péché est toujours une drogue

Le mensonge d’un faux bonheur.

Joseph Ratzinger

vendredi, décembre 01, 2006

Vices sans fin


Les vices de l’homme
Si pleins d’horreur qu’on les suppose
Contiennent la preuve
(Quand ce ne serait que leur infinie expansion !)
De son goût de l’infini ;
Seulement c’est un goût
Qui se trompe souvent de route.


Charles Baudelaire
« Les paradis artificiels »