mardi, février 05, 2008

Guérison par le vide

Les choses qui s'écroulent sont une sorte d'épreuve,


mais aussi une sorte de guérison.


Pema Chödrön

5 Comments:

At 11:50 AM, Blogger titsouris said...

Quand tout s'écroule, à n'en pas douter, c'est d'abord une épreuve, ensuite, dans le temps, ça peut devenir en même temps une source d' enrichissement , une possibilité de "rebondir" , un processus de guérison parfois pour tout autre chose en nous que le partie atteinte par l'écroulement .
Mais quelque part, les choses qui s'écroulent laissent en nous de toute façon une certaine sensibilité douloureuse
côtoyant la délivrance liée à la guérison ,et cette sensibilité vient de l'épreuve et nous permet aussi de rester "perméable" et non endurci ni sûr de soi .

 
At 2:00 PM, Blogger Jeanmarime said...

Le sage oriental auteur de cette sentence évoque la guérison de l'illusion de la 'permanence' puisque tout est appelé à passer, vu que rien ne nous est acquis.
Ne peut s'écrouler douloureusement que ce à quoi nous étions attachés abusivement comme à un acquis éternel. Il s’agit d’une libération plutôt que d’une guérison mais cette libération s’opère comme une seconde naissance. Naissance à l’impermanence. Nous savons que seul l’Amour y échappe.

 
At 2:23 PM, Blogger titsouris said...

Traduit de façon chrétienne, ça me fait penser que les choses qui s'écroulent peuvent nous amener guérir de l'attachement àux choses, aux situations, et nous apprendre à dépendre fermement du Roc inébranlable qu'est notre Dieu .

 
At 3:57 PM, Blogger dovling said...

Les choses qui s'écroulent nous interpellent ... étaient-elles bâties sur le sable ou sur le Roc ?
A nous d'y répondre à la lumière de Sa parole ...

La réponse souvent n'est pas immédiate mais dans le temps, un travail en nous se faisant.

Guérison ?

Oui, si la réflexion amène en nous la conviction de nous appuyer sur notre Dieu, de vivre de Sa vérité ... et non de notre sagesse ...

 
At 2:53 PM, Blogger Jeanmarime said...

N’oublions jamais que la Sagesse de Dieu
Peut sembler folie pour les hommes.
Et donc vice sersa.

 

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