Des deux faims
L'âme
à la différence du corps
se nourrit
de sa propre faim
Gustave Thibon
Ce blog collecte pour vous de courtes citations sortant des sentiers battus, mais souvent très éclairantes. L'objectif déclaré est d'élargir par les mots notre horizon humain et spirituel. Les textes non signés sont tirés du livret 'Dieu paradoxal' d'Ephraïm. Libre à vous de me proposer d'autres citations afin d'étoffer cet espace de partage. Le ciel, certes, peut attendre. Mais pas les mots qui nous aident à gravir l'échelle de Jacob.
5 Comments:
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Jeanmarime, pourrais tu donner un éclairage sur cette citation ?
je ne vois pas comment l'âme peut se nourrir de ce qu'elle n'a pas .
Si mon corps a faim, je vais lui chercher à manger, et si mon âme a faim, je vais aussi lui chercher de la spiritualité, ou autres nourritures célestes , pour essayer de combler un peu ses aspirations .
Jeanmarime, pourrais tu donner un éclairage sur cette citation ?
je ne vois pas comment l'âme peut se nourrir de ce qu'elle n'a pas .
Si mon corps a faim, je vais lui chercher à manger, et si mon âme a faim, je vais aussi lui chercher de la spiritualité, ou autres nourritures célestes , pour la nourrir.
Il est prouvé qu’un jour de jeûne par semaine est profitable et au corps et à l’esprit.
Quant à la faim de l’âme, il ne faut pas la contrer en continu non plus et cela pour deux raisons.
La première est la tentation de la gourmandise spirituelle.
La seconde, la plus importante, est de laisser grandir cette faim et cette soif de façon à en désirer toujours d’avantage Celui dont nous manquons.
Ainsi on peut dire que l’âme ‘grandit’ à cause et à mesure de cette faim.
Cet épisode édifiant peux nous éclairer sur la faim et la soif del'âme:
Un jeune homme vint trouver le père Silouane en plein désert
Pour lui demander comment arriver à prier sans cesse puisque
Saint Paul nous y invite.
Le père Silouane l’emmène à l’oasis et le fait s’agenouiller
Au bord de l’eau. Aussitôt il lui enfonce la tête sous l’eau.
au début le jeune homme se contente d’attendre mais peu
à peu, le souffle venant à lui manquer, il essaie de sortir sa
tête de l’eau mais le père Silouane la lui retient fermement.
Le jeune suffoque et se sent presque suffoquer quand le père
ôte sa main si bien que le jeune homme sort précipitamment
sa tête de l’eau pour respirer à plein poumon.
Le père Silouane lui dit alors :
Quand tu auras soif de Dieu comme tu as eu soif d’air
alors tu pourras prier sans cesse.
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