Grand voyageur
" Le plus grand voyageur
n'est pas celui qui a fait
dix fois le tour du monde,
mais celui qui a fait une seule fois
le tour de lui-même. "
auteur inconnu
n'est pas celui qui a fait
dix fois le tour du monde,
mais celui qui a fait une seule fois
le tour de lui-même. "
auteur inconnu
posted by Jeanmarime @ 11:35 AM
10 comments
10 Comments:
M'est avis que le voyage qui consiste à faire le tour de soi même est sans fin , puisque on n'est jamais figé ...
Donc, mieux vaut peut être éviter d'entreprendre ce voyage ...ça évitera une trop grande perte de temps qui en plus nous fairait tourner en rond ! ( bon , faire le tour de la terre, c'est aussi tourner en rond, mais il vaut mieux , à tant faire que de tourner en rond que ce soit pas autour de soi même !!)
Effectivement, si on tourne autour, cela n'aura pas de fin. Mais si on s'arrête pour regarder à l'intérieur, pour se rencontrer, pour se connaitre, alors ce voyage aura un but.
Car le plus grand défi à relever, dans cette vie, c'est celui contre nous-même, contre l'homme guidé par ses sens, ses envies - souvent mauvaises pour lui-même - en un mot, guidé par le péché.
et là, vaut mieux avoir fait le tour de soi-même, avoir compris son fonctionnement, ses forces et ses faiblesses, pour demander à Dieu les bonnes armes. Car chaque faille laissée sans vigile sera porte ouverte pour l'ennemi de Dieu et de ses disciples.
Donc le voyage en soi, avec Dieu, est vital. Non pour tourner en rond, pour se lamenter ou culpabiliser, mais pour grandir et devenir tel que la Parole décrit ceux qui marche avec Dieu : inébranlables.
Le plus beau, mais le plus périlleux des voyages... nous en ressortiront changés
on peut être en chemin pour rentrer dans ce que Dieu veut, et d'après ce qu'on connait de certains de nos mécanismes intérieurs, mais je ne crois pas qu'on puisse faire le tour de soi même.
heureusement, d'ailleurs!
il y a cette part de vie qui circule entre Dieu et nous et qui fait qu'on est en chemin .
Ce qui est en nous est appelé à se laisse pénétrer par la Parole , et ce que Dieu fait en nous transforme notre être intérieur et nous fait évoluer.
Exactement titsouris, nous sommes en chemin, c'est à dire que nous ne sommes pas immobiles, mais vivants, en progression. Un chrétien ne doit pas se contenter de son état actuel, mais rechercher toujours plus la ressemblance de Christ, sa vérité.
Lui remettre notre volonté afin qu'il puisse y agir, en conformité à sa Parole. De victoire en victoire, de grâce en grâce.
Le plan de Dieu pour nous est évolutif. Que l'on grandisse, "jusqu'à obtenir la stature parfaite de Christ" - Eph.4:13
Nous n'aurons pas assez de cette vie pour atteindre, par lui, cette ressemblance - je dis ressemblance, car nous serons toujours au-dessous de Christ, ses créatures, nous ne le surpasseront jamais bien sûr!- , mais nous progresserons encore durant l'Eternité.
Mais pour l'instant, ici et maintenant, puissions-nous nous écrier avec Paul : "si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi;" - Ga.2:20
Ce qui implique que nous devons laisser sur le bord de ce chemin beaucoup de superflu... orgueil, attaches, idoles de toutes sortes... ce chemin étroit est un chemin de dépouillement, afin de faire place nette à notre Seigneur, qui ne tolère aucun partage...
Nous sommes ainsi tous dans la même situation.
Et finalement, sur le chemin du ciel, nous aurons fait le tour de nous-même....
Peut-on faire le tour de soi-même sans le regard des autres ? sans le regard de Dieu ?
Il y a des gens qui font du surplace si bien que la roue tournant,’ils croient avoir fait le tour d’eux-mêmes. Celui qui est en marche n’a pas cette illusion de pouvoir se cerner totalement.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Il vaut mieux ne pas compter sur le regard des autres... nous ne voyons que l'extérieur, nous ne savons que ce qu'on veut bien nous dire... mais il y a tellement d'inconnus... Rien n'est caché pour Dieu seul.
Alors faire le tour de soi-même, avec Dieu, notre Créateur, c'est avoir le courage de lui poser les bonnes questions, celles qui peuvent nous déranger : pourquoi as-tu permis... pourquoi cela m'arrive... sachant que "toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu"... que veux-tu m'apprendre, que n'ai-je pas encore compris pour que cela ne change pas.... ou veux-tu m'amener, qu'est ce que je ne vois pas...
Les réponses viendront, subtiles parfois. Dieu ne crie pas. Mais il montre, il démontre, il insiste, jusqu'à ce qu'on comprenne.
Lorsqu'on a compris, cela peut faire peur, car on se sent désarmés pour affronter cette vérité sur soi.
Alors, on va devant lui, angoissé, repentant, désirant sortir de là.
Et alors, doucement, jour après jour, Dieu agit.
Et un jour, on découvre qu'on n'a plus ce poids, ce fardeau sur le coeur.. qu'on est libre.
Mais pour que Dieu puisse nous donner cette liberté, il a fallu d'abord prendre conscience de notre esclavage - à un sentiment, à une tournure de pensée, à des habitudes, à l'amertume, la pire... - qui nous enchaine dans une zone grise.
Puis porter cela devant le trône de grâce. Crier au secours, se désarmer devant Dieu.
Alors il agit, car la porte lui est ouverte. Enfin.
Et c'est ainsi que je dis : finalement, nous aurons fait le tour de nous-même. Car lorsque, au jour de la résurrection, nous aurons reçu l'incorruptibilité, l'immortalité, le caractère de Christ sur notre front, dans son entièreté, alors notre bonheur sera parfait.
Mais déjà maintenant nous pouvons y accéder, en luttant pour nous dépouiller de nos chaines, l'une après l'autre, au rythme ou Dieu le veut. Car la révélation lui appartient.
Voilà. Ce que j'ai vécu, ce que j'ai reçu. Je ne pourrais en parler sans en avoir fait l'expérience.
Ma plus grande délivrance a été celle de l'amertume justement. J'ai reçu la joie à sa place.
les circonstances extérieures ne sont "que" secondaires.
Soyez tous bénis dans le bonheur qui ne vient que de Dieu.
je ne suis pas d'accord sur le fait que notre plus grand défi soit celui contre nous mêmes .
c'est se tromper d'ennemi .
Dieu nous a créés avec un corps, avec un esprit, avec une âme, avec des sens, avec des capacités à avoir des sentiments etc ...
Ce que j'ai à faire, c'est à désirer la sanctification de tout cela , remettre tous ces remous en moi entre les Mains de Dieu, de mon Père, les Lui abandonner ,ce qui ne fera pas de moi un pur Esprit, mais une personne entière avec les particularités qu'Il m'a données , et à travers laquelle Sa Vie Divine pourra couler ,et déborder vers les autres .
C'est vrai aussi que pour que la Vie Divine puisse couler, il faut la disparition des obstacles.
Certes oui, mourir à soi même, mais justement, ce n'est pas une lutte de mortification . C'est plutôt un processus d'abandon actif pour laisser place à la Vie de Jésus Christ incarnée dans notre condition humaine .
C'est vrai aussi que par moment, il nous faut arriver à jeter au loin ce qui nous apporte la mort et la paralysie, tout cela dans la grâce de Dieu .
Pourquoi nier que Dieu a ‘besoin’ de co-créateurs ? Donc il ne fait pas tout de lui-même par son seul regard. Il se sert de celui des hommes.
Le défi contre nous même est justement de s'abandonner complètement entre les mains de Dieu. Justement de ne pas se complaire dans un schéma élaboré soigneusement et qui nous fait peut-être croire qu'on maitrise tout, et ce qu'on ne maitrise pas, on doit le souffrir "pour Dieu".
Abandon entre les mains divines et lui laisser la direction... Humilité et espérance en son nom.
Mais la véritable humilité, non celle qui se dit : je souffre donc je suis saint - ce n'est pas là la volonté du Père pour ses enfants -
Mais celle qui écoute Dieu, qui cherche à être en accord, dans l'obéissance à toute la Parole, celle qui comprend que ce que Dieu a dit, a établi, c'est juste pour notre bien, pour notre bonheur, et non parce qu'il est exigeant ou tyrannique.
Faire un pas vers Dieu en lui disant : tu as écrit cela, je vais le faire. Je veux marcher dans l'obéissance parce que je t'aime.
Et ensuite, lorsque ce pas vers lui est franchi, lorsqu'on lui a ouvert notre porte, alors oui, nous pourrons dire : je suis co-créateur avec Dieu. Il avait besoin de ma volonté pour me reconstruire, pour renaitre, pour changer ma vie.
Car à ce moment, les obstacles qui barraient la voie aux bénédictions seront abaissés.
Il ne fait rien sans notre accord et notre participation active.
Dans ce sens, il a besoin de nous.
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